Pourquoi j‘aime prendre les transports en commun en voyage (et chez moi) ?

Voyager et suivre le guide, pourquoi pas ? Ma mère l‘a longtemps pratiqué et était très heureuse. Mais ce n’est pas mon truc.

Quand j’arrive dans une grande ville (a priori pas ma tasse de thé sauf pour les musées), je prends une carte de transports en commun. Souvent elle peut être utilisée dans le bus, le métro, les trams et parfois les trains ou les ferrys.

J‘aime explorer la ville au hasard. Je monte dans un bus et je vois où il me mène. Je visite des quartiers inattendus. J‘observe. Les maisons, les buildings, les taudis, la nature (oui, il y a de la nature en ville), les magasins, les services et bien sûr les gens. Des adultes, les femmes, les hommes, les enfants, les animaux. J‘aime m‘imprégner de l‘ambiance, des ambiances, découvrir le quodition, l‘habituel. Je regarde et je sens (dans tous les sens du terme).

Je passe d‘un quartier cossu à un quartier pauvre avec bidonvilles et sans abris (même dans les villes occidentales „riches“). J‘ai peur ? Parfois mais très rarement. Mes propres me disent que je suis naïve.

On me parle ? Quelquefois car je dis toujours bonjour quand je croise quelqu’un dans le bus. Je peux vous assurer que c’est rare. Ma brave dame, les bonnes habitude, la bienséance se perdent.

Parfois, je demande mon chemin ou un arrêt. Les personnes me répondent à 99 %.

J’emporte un petit carnet et un stylo bille ou quelques crayons dans ma poche, rarement plus.

Quand je sors mon carnet, cela intrigue. On me regarde, encore et encore. Je note, je gribouille, parfois c’est juste pour me donner un contenance et souvent cela entraîne comme une certaine admiration (alors qu’on ne voit quasiment pas mon écriture ou mon dessin). Je suis quand même assez discrète. Je prends aussi des photos.

Le 2e ou le 3e jour, j‘ai souvent un but : un musée, un jardin. Sans vraiment connaître la ville (les repères spatiaux, c‘est pas mon point fort), je reconnais des quartiers, des personnes. La luminosité a changé, ce n‘est pas la même heure du jour : je découvre à nouveau, du neuf dans du déjà vu.

Voyager avec les transports en commun demande du temps. J‘aime rester 8 jours dans un endroit avec l‘idée que je ne verrai pas tout. Du coup, je prends le temps de voir ce que je vois.

J’aime réaliser un nuancier de la ville. Je commence par faire des carrés (cela peut être une autre forme) que je colorie avec les crayons et/ou la peinture que j‘ai emportés.

Sur chaque couleur, j‘écris un mot, une phrase qui me fait penser à la ville, aux habitants, à mes expériences, comme un kaléidoscope de ma traversée (rapide) du lieu. Parfois, un motif ou un dessin se glisse sur le côté.

C‘est une création souvenir qui, souvent, va nourrir de futures créations à mon retour.

Vous prenez les transports en commun dans votre quotidien, en vacances ?

N‘hésitez pas à raconter vos expériences en commentaires ou à partager ce que vous pensez de mes habitudes de déplacement.

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